L’Editorial
POUR QUEL PATRONAT?
Il est aujourd’hui admis que le secteur privé, dans tous les pays, est le moteur de l’économie, la principale source de création de richesses.
De sa vision, de son efficacité et, surtout, de sa capacité à réaliser des investissements productifs, à grande valeur ajoutée, dépendent la santé de l’économie et le bien être des populations.
C’est pourquoi, il importe aussi bien pour les opérateurs économiques que pour les pouvoirs publics de mettre en place, de manière durable, les conditions d’une prise en charge optimale des mutations économiques et financières, en cours, sous nos yeux.
L’Etat a le devoir de rechercher, de façon permanente, à améliorer l’environnement et le climat des affaires. Il a l’obligation de protéger et de défendre l’entreprise sénégalaise à tout moment et en toute circonstance.
En un mot, l’Etat doit faire preuve d’un patriotisme économique sans faille.
Le secteur privé, quant à lui, doit intégrer, dans ses actions, les nouveaux paradigmes de l’économie mondiale et conduire les Mutations nécessaires à l’adaptation aux réalités changeantes de la production et des marchés.
Les opérateurs économiques, à travers leurs organisations professionnelles, doivent se donner les moyens intellectuels, techniques et technologiques de relever les défis qui interpellent notre économie.
A cet effet, il est indispensable de dispenser d’un patronat ouvert à la culture de l’entreprise, et capable de peser sur les choix économiques et politiques du Gouvernement.
Le Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) se fixe cet objectif qu’il compte partager avec toutes les institutions sœurs dédiées au développement et à la promotion de l’entreprise.
C’est là tout le sens qu’il faut donner au thème des nos assises 2008 « Quel Avenir pour le Patronat du Sénégal ?».
Le Président
Mbagnick DIOP