17e session de ses assises économiques annuelles du MEDS
Le Mouvement des Entreprises du Sénégal – MEDS – a organisé ce jeudi, à l’hotel Radisson Blu, la 17e session de ses assises économiques annuelles autour du thème « les infrastructures sont-elles un levier de développement pour le Sénégal ? » Le Premier ministre Mouhammed Boun Abdallah Dionne empêché, est représenté par le ministre Alioune Sarr chargé du commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des Produits locaux et des PME, accompagné du ministre Mamadou Talla Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat. L’Assemblée nationale est représentée par Mme Awa Gueye 2e vice- présidente. Le corps diplomatique accrédité au Sénégal, les institutions internationales présentes au Sénégal, les organisations patronales et professionnelles, des chefs d’entreprise et l’ensemble du secteur privé ont honoré de leur présence la cérémonie.
16h 11mn Fin de la 17eme session des assises économique du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS). Rewmi.com vous donne rendez-vous pour un autre grand événement.
15h 54mn Nous arrivons à la fin des travaux. En guise de conclusion, Monsieur Mbagnick Diop, Président du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS) a remercié les autorités étatiques, l’ensemble des communicants et les experts qui ont participé aux travaux. Il a félicité et remercié tous les membres de MEDS. Monsieur Mbagnick Diop révèle que le Premier ministre va recevoir le Comité scientifique du MEDS demain. A l’occasion de cette audience officielle, Mouhammed Boun Abdallah Dionne va recevoir le livre blanc du Meds
15h 50mn Le rapporteur général Mamadou Ndiaye, conseiller spécial du Président du MEDS fait la lecture du rapport final.
15h 45 mn Reprise des travaux- Le modérateur Amadou Ly Bocoum fait la synthèse des travaux
13h 58mn- Pause déjeuner. Les travaux reprennent à 15 heures.
13h 41mn- Débats Echanges et Contributions
13h 34mn Mr Thiam, Président de la Chambre de commerce de Dakar apporte sa contribution après avoir remercié le MEDS pour être « le secteur privé tel que nous le souhaitons ». visiblement impressionné par les actions du MEDS, Mr Thiam témoigne au nom du secteur privé : » vous êtes dans l’action, nous vous rejoindrons pour batir le Senegal, nous vous soutenons ». Mieux, le président de la chambre de commerce a dit son souhait de voir son institution nouer avec le MEDS « des relations extrêmement privilégiées »
13h 20mn Monsieur Mamadou Samba Diallo de la direction des routes fait sa communication sur le thème » « Impacte des infrastructures sur le développement durable »
12h 55mn Monsieur Ely Manel Fall, commissaire aux enquêtes économiques, directeur de la réglementation et des affaires juridiques de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) fait sa communication sur le thème » Les délais d’exécution des infrastructures publiques »
12h 33mn Monsieur Ibrahima Fall Directeur des partenariats public- privé fait sa communication sur le thème « Développement des infrastructures et place du secteur privé »
12h 30mn Fin des Echanges
12h 06mn Débats- Contributions – Echanges
11h 57mn Monsieur Maèl Thiam Président du Haut conseil des collectivités locales apporte sa contribution par rapport au thème des assises
11h 30mn Monsieur Mouhamadou Moustapha Bâ, Directeur général du budget fait une communication sur le thème » le financement des infrastructures ! »
10h 55mn Reprise des travaux- Monsieur Mor Talla Kane Directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), après avoir rendu un vibrant hommage au MEDS, présente le thème » Les infrastructures sont-elles un levier de développement pour le Sénégal ? »
10h 15mn Pause café
10h 08 mn Mr Alioune Sarr, ministre du commerce prononce, au nom du Premier ministre, un discours.
Mr Alioune Sarr a dit l’honneur pour lui d’avoir été désigné par Mr Mouhammed Boun Abdallah Dionne Premier ministre du Sénégal, empêché pour présider la cérémonie d’ouverture officielle de la 17e session des assises économique du MEDS. Il a souhaité la bienvenue aux hôtes du MEDS, Il a rappelé, dans son discours, les grandes réalisations de l’Etat dans le secteur des transports. Le ministre a félicité le Président Mbagnick Diop pour » la bonne articulation de la thématique du jour ». Selon lui, cela entre en droite ligne avec le Plan Sénégal Emergent (PSE). Le gouvernement du Sénégal reste attentif, dira-t-il, aux conclusions des travaux afin d’engager de larges concertations sur les infrastructures. Alioune Sarr a rendu, à la suite de Mbagnick Diop, un vibrant hommage à feu Aliou Ardo Sow PDG de la CSE après avoir promis que le gouvernement accordera aux travaux du Assises un traitement particulier.
09h 50mn Mr Mbagnick Diop Président du MEDS prononce son message de bienvenue (Intégral)
L’événement majeur qui nous réunit ce matin, est inscrit dans le calendrier des activités du MEDS et c’est l’occasion pour tous les membres de notre mouvement, de nous retrouver en compagnie des autorités de la République et d’autres acteurs éminents du secteur privé et de la société civile, pour échanger sur les problématiques de l’émergence inscrites dans le PSE. Et comme à son habitude, le MEDS se veut à l’avant-garde des préoccupations du secteur privé, qu’il ne cesse de porter depuis maintenant 17 ans. Rétrospectivement, si nous regardons le chemin parcouru, que d’actions concrètes avons-nous posé et pour lesquelles nous pouvons tous en être fiers.
C’est dans cette dynamique que nous avons édité un livre blanc pour la première fois et qui sera remis demain officiellement à 12h à la primature, à monsieur le Premier Ministre.
Les assises sont l’occasion annuellement de réunir les décideurs publics et privés pour réfléchir ensemble dans le cadre d’un dialogue franc et ouvert aux problématiques du développement économique et social de notre cher pays : le Sénégal.
Le thème choisi cette année, consacré aux infrastructures est sous-tendu par une question centrale : « LES INFRASTRUCTURES SONT- ELLES UN LEVIER DE DEVELOPPEMENT POUR LE SENEGAL ? ». Pour répondre à cette question importante, d’éminents communicants et experts ont été invités à partager avec nous leur réflexion et analyses qui seront suivies de débats que nous voulons fructueux. Profitant de cette occasion, je voudrais les remercier, chacun en son nom propre d’avoir bien voulu répondre à notre invitation.
Monsieur le Ministre du commerce et des PME, représentant de Monsieur le Premier Ministre,
Madame, Messieurs les Ministres,
Chers invités,
Le gouvernement du Sénégal, a fait des infrastructures à travers le PSE une de ses priorités et cela, à la fois dans le domaine de l’énergie, des routes, ou encore des infrastructures ferroviaires. En effet, la faiblesse des infrastructures dans les pays africains constitue un des principaux freins à la croissance. Nombre d’études sur le climat des affaires proposent aux gouvernements d’accorder une place de choix aux infrastructures dans leurs priorités de développement. Selon la Banque mondiale, pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), aujourd’hui consacrés par les 17 points contenus dans les objectifs de développement durable pour 2030 (ODD), les pays les plus pauvres doivent consacrer au moins 9 % de leur PIB aux dépenses de construction, d’entretien et d’amélioration de leurs infrastructures.
Toutefois l’état des infrastructures (vétusté, dégradation, délabrement) porte un frein au développement économique de l’Afrique. Toujours selon cette même étude de la Banque Mondiale, le mauvais état des infrastructures fait que l’Afrique perd chaque année 2 % de sa croissance économique. Avec comme conséquence une réduction de près de 40 % de sa productivité.
Malgré tout, les infrastructures suscitent un nouvel intérêt pour les économistes du développement avec leur retour en tête d’affiche de l’agenda de nombreux gouvernements et donateurs. Pour nombre d’observateurs avertis, cet engouement ne surprend guère même si au demeurant le continent a subi près d’une décennie de gel des investissements dans ce secteur névralgique.
Les infrastructures ou équipements publics sont un facteur déterminant du développement économique national ou régional. Ce faisant, les investissements publics en infrastructures exercent un effet positif sur la croissance économique. Ils contribuent à accroitre la productivité dans les secteurs d’activités marchandes, et sont économiquement rentables.
Fort de cela, notre région, l’Afrique de l’Ouest, se prévaut d’un potentiel commercial de premier ordre mais très peu valorisé. Trois cent millions de personnes habitent cette région riche en ressources du sol et du sous-sol capables de soutenir l’industrialisation et le commerce.
Si rien n’est fait pour lever ces contraintes, elles risquent d’affecter durablement les affaires dans la région ouest-africaine où le transport routier représente encore près de 90% des mouvements de frets et de personnes.
Nous sommes d’accords pour dire que les infrastructures ne se limitent pas qu’aux ponts et chaussées ou aux corridors. Sous ce rapport, notre continent, en dépit des efforts consentis dans l’amélioration de l’accès à l’eau, à l’électricité ainsi qu’à une mobilité certaine, reste l’endroit au monde où la couverture en infrastructures est la plus faible, particulièrement pour les plus pauvres.
Or un constat s’impose puisqu’il fait l’unanimité : les pays qui parviennent à se doter d’infrastructures de qualité enregistrent une croissance plus rapide, plus durable et parfois même plus inclusive.
En outre, l’essor des infrastructures est un moyen efficace de « réduction des écarts d’opportunités entre les villes et les campagnes », en rendant possible les échanges d’expériences, la mobilité des biens et des personnes et (surtout) une bonne circulation des richesses d’un point à un autre dans un pays, dans la sous-région ou à l’échelle du continent, au besoin.
Cela dit, les besoins en investissements publics d’un pays ne sont pas forcément homogènes entre les différentes régions. Dès lors, le débat – entre la proximité des marchés et la concentration de la production – est relancé avec en toile de fond le ratio coûts du transport rapporté aux économies d’échelle dans la production.
On le voit, la réémergence de la planification territoriale sonne comme un écho aux processus de décentralisation initiée dans le cade de l’Acte III de cette décentralisation enclenchée au Sénégal. De cette vision, si chère au Président de la République, découle l’ordonnancement des dépenses sur la base des priorités territoriales et non plus des priorités sectorielles.
Monsieur le Ministre du commerce et des PME ; représentant de Monsieur le Premier Ministre,
Madame ; Messieurs les Ministres,
Chers invités,
Routes, Autoroutes, Centrales électriques, ponts, hôpitaux, etc. sont des biens qui ont la caractéristique d’être utilisables à long terme mais aussi d’être coûteux à financer.
La question de leur financement est un enjeu majeur pour des pays comme le Sénégal où d’un côté les besoins en infrastructures grandissent au rythme de l’augmentation rapide de la population notamment citadine et de l’autre côté les budgets des Etats font face à de multiples contraintes, comme par exemple la taille réduite des assiettes fiscales, les contraintes imposées par le FMI, ou encore les fortes ressources allouées aux dépenses au détriment des investissements.
Quand au financement privé il s’agit de se demander pour un pays comme le Sénégal comment réunir toutes les conditions et garanties permettant à des investisseurs nationaux ou internationaux de financer des biens qui ne sont rentabilisables qu’à long terme ? Aussi quelles solutions propose-t-on pour réduire les risques, à la fois les risques réels et les risques perçus.
Enfin, une fois ces infrastructures financées, le Sénégal fait face à un autre défi, à savoir le délai d’exécution. Ce critère est crucial car il permet les retours sur investissements attendus de se matérialiser rapidement, mais aussi il a un impact très important sur le coût final des projets qui peut aller du simple au double selon la durée réelle des projets. A ce défi s’ajoute au moins un deuxième pour les entreprises sénégalaises : comment faire participer le tissu local aux projets d’infrastructures structurants du Sénégal tout en offrant des garanties au niveau de la qualité du service rendu ?
Autant de questions et de défis qui préoccupent à la fois l’Etat et le secteur privé auxquels il convient de trouver des plages de convergence afin de lever les obstacles au financement et à la réalisation de ces infrastructures indispensables à l’émergence du Sénégal.
Vous l’avez compris Messieurs et Mesdames les Ministres, les infrastructures assument un rôle proéminent dans le processus de transformation structurelle de nos économies. En témoigne, le Plan Sénégal Emergent, si cher au Chef de l’Etat ainsi qu’à votre gouvernement. En clair, les infrastructures sont au nombre des avantages comparatifs dont jouit un pays pour se positionner dans l’âpre bataille d’attractivité des investissements, étrangers notamment.
Une chose est de résorber le déficit d’infrastructures, autre chose est de préconiser des investissements structurants dans ce secteur en favorisant les interconnexions devant relier les capitales à l’hinterland et les pays côtiers aux pays sans littoral.
Ainsi, va-t-on vers un modèle dans lequel la croissance est tirée par les infrastructures ?
Sans conteste le Sénégal, sous l’impulsion du Président Macky Sall, s’ouvre à l’émergence par un agrégat de facteurs. L’extension des infrastructures aux régions périphériques démontre le souci des pouvoirs publics d’uniformiser les étapes de progression économique vers plus de convergence.
Certes, l’effort d’un investissement massif devra nous permettre de booster notre croissance, et ainsi induire un effet de richesse sur les populations et relancer aussi l’emploi.
Mais le secteur privé national, même s’il est naturellement preneur d’une stratégie de l’Etat d’accélérer le processus de développement économique du pays, s’interroge encore sur la répartition des effets de richesse de la croissance économique au sein du secteur privé national – c’est-à-dire, entre les acteurs privés locaux et les acteurs privés étrangers.
En effet, force est de constater la grande faiblesse des revenus au niveau du secteur privé local, ce qui place nos entrepreneurs locaux, en déphasage avec leurs homologues de l’extérieurs.
Certes l’Etat du Sénégal a fait beaucoup d’efforts dans le sens d’une meilleure participation de nos acteurs locaux aux différents marchés publics, mais le gap reste toujours à combler, compte tenu des énormes opportunités offertes actuellement par notre économie au privé sénégalais.
Et c’est tout l’intérêt de la thématique de cette 17ème session de nos assises, qui devra nous permettre à l’issue de nos travaux, de remettre, à son excellence monsieur le Président de la République et à monsieur le Premier Ministre, notre contribution commune à l’axe-1 du Plan Sénégal Emergent, qui porte sur la transformation structurelle de l’économie sénégalaise.
Messieurs les Ministres, Madame le Ministre
Mesdames et Messieurs,
Sans nul doute que les travaux seront rondement menés et déjà, ils s’annoncent sous d’heureux auspices avec votre présence (ce qui est un réconfort), vous, membres du gouvernement dont nous saluons l’esprit de corps et la générosité dans le partage.
Cette présence massive traduit un sentiment d’urgence : des progrès sont certes accomplis mais il reste encore beaucoup à faire pour relever le défi et asseoir les bases du décollage prôné.
A cet effet, je voudrais vous annoncer la publication officielle pour le 5 octobre 2017, du livre blanc du Mouvement des Entreprises du Sénégal, intitulé « Pour une nouvelle trajectoire du Secteur privé national » dans lequel nos entrepreneurs tentent de rapprocher la stratégie du secteur privé sénégalais au Programme économique et social du gouvernement. Nous vous remettrons tout à l’heure un exemplaire du livre blanc pour vous donner un aperçu de notre œuvre.
Monsieur le Ministre du commerce et des PME, représentant de monsieur le Premier Ministre,
Madame et Messieurs les Ministres,
Chers invités,
Je voudrais terminer mon allocution en rendant un hommage appuyé, sincère et profond à un grand homme, un grand bâtisseur, un capitaine d’entreprise comme on aimerait en avoir plusieurs… Je veux nommer, Monsieur Aliou Ardo Sadio SOW, dont la disparition a plongé le Sénégal, toute la communauté africaine dans une profonde tristesse et singulièrement le Secteur Privé National.
Et, en cette douloureuse circonstance, et au nom du secteur privé national, j’adresse mes sincères condoléances à sa famille, à ses proches et à tous ceux qui lui ont été chers.
Je suis convaincu, Monsieur le ministre représentant le Premier Ministre, madame, messieurs les ministres, que vous partagez avec moi, ces mêmes sentiments à l’égard de l’illustre défunt, qui a surtout contribué au développement de la richesse nationale mais aussi au rayonnement de notre chère nation sur l’international.
Recevez aussi, mes condoléances ainsi que celles de tous les membres du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS).
Avant de conclure, je voudrai vous remercier madame, messieurs les ministres de vos présences ce matin malgré un calendrier très chargé.
Encouragement et soutien au nouveau ministre de la Justice, Garde des Sceaux Ismaila Madior FALL.
Pour les ministres du commerce, de la formation professionnelle, de l’Artisanat et le ministre chargé des investissements et du partenariat, je vous réitère le soutien constant du MEDS. Cela fait plusieurs années nous travaillons en bonne intelligence avec beaucoup de succès pour le développement économique et social du pays.
Vive le SENEGAL !
Vive le Secteur Privé National !
Vive le MEDS !
Merci votre aimable attention !
09h 48mn- Pape Faye Maitre de cérémonie décline le programme de la journée et introduit le Président du MEDS pour son discours de bienvenue
09h 47mn Arrivée des officiels dans la salle – Mbagnick Diop est arrivé en compagnie des ministres Alioune Sarr représentant du Premier ministre et Mamadou Talla respectivement chargés du Commerce et de l’Artisanat et de Mme Awa Gueye 2e vice-présidente de l’Assemblée nationale
09 42mn La très grande salle a déja fait le plein, les officiels vont arriver d’un moment à l’autre pour le démarrage
09h 30mn Arrivée de son Excellence Mr Georges Hodgson, Ambassadeur de la Grande Bretagne et de Monsieur Idrissa Diabira Directeur général de l’Adpme
09h 03 mn Plusieurs representants des institutions internationales ont déja pris place dans la salle. Des chefs d’entreprises sont installés. Messieurs Mountaga Sy Dg de l’Apix, Saer Niang Directeur général de l’Agenge de régulation des marchés publics -ARMP- Cheikh Amar vice-président du MEDS, le sociologue Djiby Diakhaté, entre autres grands noms de la société sénégalaise sont installés
08h 40 mn Début de la mise en place
Moussa KEITA