Discours de M. Mbagnick DIOP – Président du MEDS
- Monsieur le Ministre de l’Agriculture,
- Monsieur le Ministre de l’Enseignement Supérieur,
- Madame le Ministre Conseiller auprès de Monsieur le Président de la République,
- Messieurs les Directeurs de Cabinets,
- Excellence Mesdames, Messieurs les Ambassadeurs,
- Mesdames, Messieurs les Présidents des Organisations Patronales et Professionnelles,
- Mesdames, Messieurs les Secrétaires Généraux des Organisations Syndicales,
- Mesdames, Messieurs les Directeurs Généraux et Nationaux,
- Mesdames, Messieurs les Membres du Bureau Exécutif et du Conseil d’Administration du MEDS,
- Mesdames, Messieurs les membres du MEDS
- Chers Invités et participants,
C’est avec un immense plaisir que je vous accueille ce matin à l’occasion de la 13e Assemblée Générale du MEDS suivie de nos Assises Economiques.
Comme nous le faisons chaque année, et cela depuis 13ans, avec constance, l’Assemblée Générale est toujours suivie des Assises Economique portant sur un sujet majeur pour le développement de notre pays.
Le thème choisi cette année est : « Les enjeux de la modernisation de l’agriculture ».
A ce sujet, nous nous félicitons de la présence massive dans cette salle des sommités du secteur agricole qui vont prendre part après la cérémonie officielle d’ouverture de nos travaux avec des panélistes de hauts niveaux.
Je vous remercie tous vivement d’avoir fait le déplacement et pris la peine de répondre positivement à notre invitation en assistant à cette assemblée Générale.
Ce n’est pas un hasard si nous avons choisi le thème de l’agriculture et de l’agro-business. Voila bien deux thèmes qui sont au cœur de toutes les politiques publiques de développement économique et social, qui sont indissociables et complémentaires en ce sens que l’agriculture n’a d’impact sur la vie économique que si à côté d’elle existe une industrie capable de vendre les produits.
Mais, à l’instar de presque tous les pays africains, notre pays est confronté à plusieurs défis dans le secteur de l’agriculture, essentiellement liés à la croissance démographique et au ralentissement de l’activité économique, à l’emploi et aux exigences des marchés mondiaux.
En effet, notre agriculture va devoir contribuer avec d’autres à la satisfaction alimentaire d’une population qui va poursuivre sa croissance jusqu’en 2025 et qui déjà aspire naturellement à se nourrir suffisamment avec des produits dont la transformation répond à des normes de qualité et de surcroît à moindre coût.
Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs,
Le « boom » démographique que nous allons vivre est une opportunité majeure pour la croissance économique de notre pays, si tenté que notre approche face aux exigences d’une agriculture moderne soutenue par une industrie capable de transformer les produits agricoles, un bon diagnostic soit établi et une bonne stratégie soit élaborée dans un cadre de concertation avec les acteurs privés.
L’agriculture au Sénégal est caractérisée par un phénomène de fragmentation des structures productives qui pour l’essentiel sont constituées par des exploitations familiales. Ces exploitations agricoles familiales sont très peu développées, les sols sont souvent dégradés, la mécanisation est faible ainsi que l’accès aux fertilisants. Indéniablement cela entraîne une production faible et donc des revenus agricoles faibles. Ajouté cela les chocs climatiques vous n’êtes pas loin de l’insécurité alimentaire.
C’est donc dire que l’enjeu majeur de l’agriculture au Sénégal porte sur la réduction de ces facteurs exogènes et endogènes pour une bonne prise en charge de la demande en produits alimentaires qui au regard des statistiques de l’Agence Nationale de la statistique et de la Démographie (ANSD) et l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA) vont aller en croissance dans les prochaines années.
Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs,
Il est nécessaire par ailleurs, de travailler sur la réduction des écarts de productivité agricole pour faire face à la forte demande en produits alimentaires en quantité et en qualité dans un environnement dominé par la liberté des prix. Cela nous interpelle en ce sens que nous devons rapidement réfléchir et mettre en place des structures de production qui peuvent répondre aux exigences des marchés mondiaux dans un contexte de concurrence et de performance.
Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs,
Depuis bientôt 30 ans, l’agriculture est au cœur de l’agenda du développement de l’économie sénégalaise. En effet, c’est depuis la libéralisation des marchés dans les années 80, que des stratégies sont concoctées à travers différentes politiques publiques. Il convient de s’arrêter un peu et de faire le bilan pour en tirer les enseignements majeurs et définir un nouvel cap.
Pour ma part, ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que la libéralisation des marchés a bien conduit à des reconfigurations majeures de l’agriculture tant du point de vue de l’organisation de la filière agricole que de son poids important dans les firmes agroalimentaires.
Pour l’essentiel, il me semble impérieux de trouver de solutions idoines pour notre agriculture qui demeure confrontée à des difficultés liées à la faiblesse de la productivité, à un déficit structurel de l’offre de produits agricoles manufacturés, à des parts de marchés d’exportations trop faibles et à une paupérisation du monde rural de plus en plus importante.
Cela pose la nécessité du renouveau de la politique agricole qui doit passer par une jonction inclusive de tous les acteurs en donnant aux agriculteurs un rôle prépondérant dans la définition des orientations en matière de choix agricoles, mais aussi en veillant à ce que les acteurs privés aient le choix des options de financement de ce secteur, quand bien même tout cela se fera dans le cadre d’une politique cohérente.
Pour notre part au MEDS, nous sommes pour la promotion de l’Entreprise rurale.
Aujourd’hui ceux que l’on considère comme homme d’affaires sont résolument motivés à s’engager irréversiblement dans le secteur agricole en partenariat avec les pouvoirs publics.
Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs,
Comme j’ai l’habitude de le dire, le MEDS n’est pas un syndicat patronal classique. C’est un projet de société, une vision, une méthodologie, des concepts, une stratégie, l’efficacité. Le Mouvement des Entreprises du SENEGAL c’est une Organisation de rupture, d’innovation, d’anticipation, de proposition, de réalisation et d’engagement.
Sans aucune prétention, le MEDS a démocratisé le Mouvement patronal en permettant à de jeunes entrepreneurs, à des femmes opératrices économiques et même à des porteurs de projet d’être membre du patronat. C’est l’un de nos plus grands acquis d’avoir favorisé l’émergence d’une nouvelle génération de Chefs d’entreprise. Le label MEDS c’est la permanence de la créativité.
En effet, dès sa création, le MEDS s’est fixé comme objectif la promotion de l’investissement privé et le développement des PME / PMI dans notre pays. Il a fait de la défense de l’entreprise, moteur de la croissance, son credo.
Fidèle à cette mission, notre Mouvement a pris un ensemble d’initiatives pour assurer le développement et l’avenir de l’entreprise au Sénégal.
Il a marqué, tout au long de son existence, sa présence au niveau de toutes les instances où sont traitées les questions relatives à la vie de l’entreprise. Il s’est imposé comme un interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et des partenaires pour les sujets qui touchent l’avenir de l’entreprise.
C’est ainsi que notre mouvement a pris une part active à l’élaboration et au suivi de toutes les stratégies de développement, notamment de la Stratégie de Croissance Accélérée (SCA), adoptée par notre pays, et qui place l’entreprise au cœur de la croissance économique.
En étant ferme sur les positions de défense des intérêts de l’entreprise, le MEDS a su en même temps cultiver la cordialité, la confiance réciproque avec les partenaires.
Aujourd’hui, notre présence sur le terrain économique est visible et nous avons marqué d’une encre indélébile le champ d’activités des Organisations Professionnelles Patronales.
Notre visibilité est sans égal et notre engagement sans limite.
Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs,
A côté de sa forte implication dans la définition et la mise en œuvre des différentes politiques nationales, le Mouvement des Entreprises du SENEGAL – MEDS a mis en place plusieurs institutions et pris des initiatives hardies, entièrement dédiées à l’entreprise, qui ont qualitativement marqué la vie économique et sociale de notre pays. Le MEDS c’est la force d’une idée.
Le MEDS envisage d’ouvrir d’autres chantiers pour mieux contribuer au développement économique et social de notre pays.
Je voudrais donc féliciter et remercier chacune et chacun d’entre vous.
Chaque membre du MEDS a apporté le mieux de lui – même pour faire du MEDS ce qu’il est devenu aujourd’hui, c’est-à-dire une Organisation de référence, une structure d’avant-garde au service du secteur privé et de l’économie nationale.
Je voudrais, de manière spéciale, remercier toute l’équipe qui m’a accompagné. Elle n’a managé, aucun effort, à mes côtés, pour me soutenir dans toutes mes initiatives. J’exprime aux membres de cette équipe ma gratitude et ma reconnaissance.
Avant de conclure, je voudrais remercier l’ensemble des ministres ici présents qui nous ont honorés en répondant à notre invitation.
Votre présence, madame, messieurs les ministres traduit l’intérêt que les pouvoirs publics accordent à nos activités et à l’épanouissement de tout le secteur privé national.
Elle consiste, assurément un motif supplémentaire d’espoir et nouvelle raison d’engagement.
Monsieur le Ministre, cher ami Abdoulaye BALDE, Monsieur le Ministre, cher frère et ami Mary Teuw NIANE, Madame le Ministre Conseiller notre sœur et amie Amsatou SOW SIDIBE, le Mouvement des Entreprises du SENEGAL par ma voix vous dit merci.
Je remercie également les membres du MEDS pour leur abnégation et leur engagement sans lesquels notre Mouvement n’aurait pas parcouru un si long chemin en si peu de temps.
Ensemble nous relèverons le Pari de l’Action.
Merci de votre aimable attention