La Crise au Laser

Comment en est on arrivé là ? Le monde semblait aller très bien,  la croissance économique était la plus rapide de l’histoire ; tout annonçait qu’elle allait se poursuivre, sur la planète entière, grâce à une épargne abondante et à des progrès techniques extraordinaires.

Et voilà que nous sommes à l’aube d’une dépression planétaire, la plus grave depuis celle survenu il ya quatre vingts ans. Entre les deux, en apparence, pas grand – chose, sinon des familles américaines incapables de rembourser un crédit sur leur logement.

Une des Causes de la Crise Actuelle ?

Du côté des causes immédiates, la principale est l’emballement du système financier autour de la croyance qu’il était possible d’obtenir des rendements toujours plus élevés. Ce « grand mensonge » a consisté à faire croire à chaque client qu’il lui était possible d’obtenir un gain supérieur au gain moyen. Chose qui est, bien sûr, impossible. Cette tromperie n’a cependant pas été suffisamment dénoncée : si un syndicaliste avait proposé que chaque salarié gagne davantage que la moyenne des salariés, il n’aurait suscité que des rires.

Aucune crise ne ressemble à une autre. La crise actuelle présente  à priori plus de similitudes avec la crise japonaise des années 1990.

Néanmoins, la crise japonaise était restée localisée, tandis que celle – ci est mondiale, comme 1929. Nous n’avons donc affaire ni tout à fait à la crise de 1929, du fait notamment de la réactivité  des gouvernements, ni vraiment à la crise japonaise…

Et l’Afrique ? Et le SENEGAL ?

Même si la tempête financière épargne l’Afrique pour le moment, l’année 2009 devrait marquer la fin de longues années de prospérité durant lesquelles les pays émergents d’Afrique ont bénéficié des conditions favorables des marchés de matières premières.

La menace la plus importante est celle du risque de la réduction globale des investissements directs Etrangers (IDE).

En outre, les flux d’investissement des multinationales et les transferts de la Diaspora vers le continent vont également diminuer de façon considérable en raison de la contraction  du crédit et du ralentissement de l’économie mondiale.

Mais l’optimisme peut être encore de mise car nombre d’analystes estiment que les investissements directs de la Chine et l’Inde vers l’Afrique vont continuer et permettront de redonner un nouveau souffle aux économies du continent et singulièrement celle du SENEGAL.

Le Président du MEDS

Mbagnick DIOP

MEDS

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