La PME, moteur de la croissance

Le sociétés d’État dans la croissance (l’accroissement du bien-être pour la majorité de la population) est négligeable du fait :

  • que ces sociétés sont souvent très mal gérées,
  • que leurs moyens financiers sont souvent détournées vers des objectifs politiques ou personnels,

  • qu’elles contribuent très fortement à l’accroissement de la dette publique et hypothèquent par conséquent l’avenir des générations futures,
  • que la politique d’investissement est souvent insuffisante,
  • que le service public rendu est en constante dégradation.

Les grandes entreprises

Leur impact sur la croissance est également sujet de discussion car :

  • Leurs capitaux sont souvent détenus par des étrangers qui rapatrient la quasi-totalité des leurs bénéfices,
  • Leur production souvent tournée vers l’exportation vise peu la satisfaction des besoins réels et quotidiens de la population,
  • L’actionnariat populaire étant peu développé dans nos pays, la répartition des bénéfices de ces entreprises impacte peu le bien-être de la population.
  • L’État joue peu son rôle de redistribution car ces entreprises sont souvent relativement peu fiscalisées en jouant sur des mécanismes pour amoindrir leur bénéfice imposable tels que : La réfacturation entre société mère et filiales,
Les PME et les TPE
  • Ces entreprises sont souvent détenues par des capitaux locaux qui en récoltent ainsi les dividendes, les services rendus ou la production impactent toujours les besoins quotidiens de la population car leur marché est interne,
  • elles créent beaucoup plus d’emplois que les grandes entreprises ou les sociétés d’État,
  • elles ont besoin de beaucoup moins de capitaux et donc nécessitent peu d’apport par endettement public et collectif, donc leur développement impact directement le bien-être de la population.
Les facteurs de blocage aux développement des PME et TPE

La création d’emploi

  • Un tissus économique dense de petites et moyennes entreprises permettra de créer de centaines de milliers d’emplois,l la mortalité d’une petite entreprise impacte peu le niveau de l’emploi contrairement à celle d’une grande entreprise,
  • le développement de l’auto emploi ouvre des perspectives pour une grande majorité de la population quelque soit son niveau de qualification.
La création de richesse
  • Les PME satisfont directement les besoins quotidiens de la population.
  • Les projets et idées sont plus faciles à trouver car il suffit de cibler la satisfaction des besoins existants, souvent de voisinage.
  • Un tissu dense de PME répond également aux besoins des grandes entreprises qui trouvent ainsi plus facilement des sous-traitants,
  • Les acteurs de la PME réinvestissement leurs gains dans le pays,
  • Le mécanisme de solidarité dans nos pays a plus d’impact pour tout le monde.
Moindre dépendance vis-à-vis de l’extérieur
  • Le niveau d’importation des biens de consommation et de biens intermédiaires baisse sensiblement,
  • L’État a moins besoin de s’endetter,
    Le ciblage du marché interne ou sous régional nécessite moins de devises donc amélioration de la balance des paiements.
    Accroissement des exportations donc meilleure entrée de devises dans le pays.

Amélioration de la bonne gouvernance

  • Le niveau de corruption aura tendance à baisser car il est normalement peu présent entre entreprises privées dans leurs relations d’affaires.
  • Baisse du niveau des fonctionnaires car moindre pression sur l’État pour résoudre les problèmes de sous emploi.
Meilleure redistribution des revenus
  • La redistribution des revenus se fait plus efficacement (soit par la biais de l’impôt, soit par le biais de la solidarité naturelle dans nos sociétés),
  • Meilleures rentrées et baisse de la pression fiscale qui s’exercera sur une population d’entreprises plus importante.

MEDS

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